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- Seul le prix du sang
- Le livre de la désobéissance
- L’auto
- Histoires argentines
- Les Orages
- La perfection des cimetières
- L'Art d'aimer à Marseille
- L'Amérique centrale raconte 2015 - Centroamérica cuenta 2015
- L'Amérique centrale raconte 2014 - Centroamérica cuenta 2014
- Passionné et condamné - La pasión y la condemna
- Là, où vont mourir les fleuves
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- Dernier voyage à l'université/Último viaje a la universidad
- Conférence sur la pluie - Conferencia sobre la lluvia
- Pichis
- Le roman du corps
- Séisme(s)
- À l'orée des ténèbres
- Tinísma - Une vie de Tina Modotti
- Bosque
- L'Amérique Centrale raconte 2016 - Centroamérica cuenta 2016
- Sacrifices au temps de Pâques
- L'Amérique Centrale raconte 2017 - Centroamérica cuenta 2017
- Ne pas toucher la queue du dragon
- Le linceul du vieux monde
- L'Amérique Centrale raconte 2018 - Centroamérica cuenta 2018
- Irapuato mon amour
- Histoires d'Uruguay
- La longue nuit de Francisco Sanctis
- Des animaux très sensibles - Trucha panza arriba
- Pourquoi j'ai enlevé Charlotte Rampling
- Les anges jouent des maracas
- Le Père et autres histoires
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- Saint Remède
- Almagro dans ses brumes
- Harraga
- Boléro noir à Santa Clara
Quatre malfrats ont voulu dévaliser la banque de Bosque. L’équipée a mal tourné et tous ont été massacrés par les habitants. Muto, un homme solitaire, vient de découvrir que l’un d’eux était l’amant de sa femme. Il veut connaître cette petite ville perdue dans la province de Buenos Aires. Sur place, les circonstances, le hasard, l’atmosphère opaque et surtout la présence mystérieuse d’une jeune fille à moto l’amènent à enquêter en se présentant comme le scénariste d’un prochain tournage sur le hold-up. Et dans le film, tous joueront leur propre rôle.
Avec sa prose d’une précision millimétrique et sa parfaite maîtrise du procédé narratif, Antonio Dal Masetto revient sur ce lieu qu’il a créé (Les Noces du fou, Seuil, 1984) pour montrer la cruauté humaine tapie derrière la respectabilité, l’ordre établi et les perversions qu’engendrent violence, hypocrisie sociale et désir de vengeance.
Traduit par Jacques Aubergy.