Alberto Szpunberg

Alberto Szpunberg est né à Buenos Aires en 1940.

Directeur d’études en littérature et langues classiques à l’université de Buenos Aires en 1973, il dirige le supplément culturel du quotidien La Opinión de Buenos Aires jusqu’en 1976. Cofondateur de la Brigada Masetti qui reconstituait l’EPR,  il dut s’exiler en 1977 à El Masnou près Barcelone après le coup d’État militaire de 1976.

Il est l’auteur des recueils Poemas de la mano mayor (Bs.As., Gente del sur, 1962), Juego limpio (Bs. As., Nueva Expresión, 1963), El che amor (Mention au Prix Casa de las Américas, Cuba, 1966), Su fuego en la tibieza (Premio Alcalá de Henares de Poesía, España, 1981), Apuntes (Bs.As., Editorial Tierra Firme, 1987), La encendida calma (España, Mondadori, 2002), Notas al pie de nada ni de nadie (Bs.As., Bajo la luna, 2007), Luces que a lo lejos (Bs.As., Ed. Colihue, 2008), El libro de Judith (Bs.As., Ed. Suri Porfiado, 2008); La Academia de Piatock (Venezuela, 2009; Argentina, 2010; Alemania, 2011) et Traslados (Bs.As., Ed. Ejercer la memoria, 2002).

Correspondant de l’agence Nueva Nicaragua à Paris, il travaille dans l’édition à Barcelone (Ed. Orbis, Ed. Planeta-Agostini, Ed. RBA, Ed. Cases i Asociats, et autres). En 1984, il rentre en Argentine lorsque la démocratie est rétablie. Il enseigne la littérature et dirige des séminaires « d’approches de la poésie » à la Universidad Popular Madres de Plaza de Mayo de la Argentina.

En 1983, il partage une anthologie de ses poèmes avec ceux de Juan Gelman et de Vicente Zito Lema, un autre poète argentin, qui paraît chez François Maspero avec le titre Il nous reste la memoire. En 1998, deux anthologies de son œuvre paraissent, l’une en Argentine au Fondo Nacional de las Artes et l’autre en Allemagne chez Edition Delta (Stuttgart, 2008) avec le titre Der Wind ist manchmal wie alle (El viento a veces es como todos, Le vent est parfois comme tout le monde). En novembre 2013, Editorial Entropía (Bs.As.)  a publié sa Poesía Reunida sous le titre Como sólo la muerte es pasajera (Comme seule la mort est passagère), qui inclut plusieurs recueils inédits.  En 2014, il a reçu le Premio Rosa de Cobre de la Biblioteca Nacional en Argentine.

Certains de ses poèmes adaptés en valses et tangos par le bandéonniste César Stroscio ont été enregistrés par le Cuarteto Cedrón (Faubourg sauvage, Paris, 1983). En compagnie du poète Luis Luchi et sur une musique de Jorge Sarraute, il est l’auteur de A medio hacer todavía, (LP, Barcelona, 1980) et de Todos se dan vuelta y miran (CD, Barcelona, 1999).

En 1993 il a reçu en France le Prix International de Poésie Antonio Machado 1993/94 pour Luces que a lo lejos.

Il a aussi publié Poesía y prosa mística en la literatura española (Ediciones Rueda, Madrid, 1997), un essai et une sélection de textes de mystiques chrétiens, árabes et juifs. Il a écrit la préface et préparé l’anthologie Despedida de los ángeles du poète argentin Miguel Ángel Bustos.

Traducteur du français et de l’anglais, il est aussi l’auteur de nombreux livres pour enfants et adolescents ainsi que de biographies d’écrivains ou de personnages célèbres.

En 2016, il publie le livre de poèmes illustré ¿Porqué no hay más bien brócoli? (Ediciones Lámas Médula)

En 2017, à l’occasion d’un voyage à Barcelone pour rendre visite à ses filles et ses petites-filles, de graves problèmes de santé l’empêchent de retourner en Argentine.

Alberto Szpunberg est décédé le 13 novembre 2020 à Barcelone.

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