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- 8.8 - La peur dans le miroir
- Almagro dans ses brumes
- Harraga
- Le linceul du vieux monde
- Iode
- Boléro noir à Santa Clara
- Los albañiles
- La loi de l'ouest
- Saint Remède
- Les anges jouent des maracas
- Le ministre doit être exécuté
- Seul le prix du sang
- La longue nuit de Francisco Sanctis
- Irapuato, mon amour
- Saint-Office de la mémoire
- Des animaux très sensibles - Édition e-pub bilingue - Edición electrónica bilingüe - Trucha panza arriba
- Un petit oiseau
- Le Père et autres histoires - Édition bilingue en version e-pub - Edición bilingüe en versión electrónica
- Histoires d'Uruguay
- L'Amérique Centrale raconte 2018 - Centroamérica cuenta 2018 - Édition bilingue - Edición bilingüe
- Ne pas toucher la queue du dragon
- L'Amérique Centrale raconte 2017 - Centroamérica cuenta 2017 - Édition bilingue - Edición bilingüe
- Sacrifices au temps de Pâques
- D'autres vies exemplaires
- L'Amérique Centrale raconte 2016 - Centroamérica cuenta 2016 - Edition bilingue Edición bilingüe
- Tinísma - Une vie de Tina Modotti
- Bosque
- Laura à la Havane
- Severina Édition e-pub bilingue - Edición electrónica bilingüe
- Requena Disponible le 26 mars
- Passionné et condamné - La pasión y la condemna - Edición bilingüe
- À l'orée des ténèbres
- Séisme(s)
- Le roman du corps
- Pichis
- Conférence sur la pluie - Conferencia sobre la lluvia Édition bilingue / Edición bilingüe (français /español)
- Dernier voyage à l'université/Último viaje a la universidad
- If Marseille...
- If Marsella...
- L'Amérique centrale raconte 2014 - Centroamérica cuenta 2014 - Édition bilingue - Edición bilingüe
- L'Amérique centrale raconte 2015 - Centroamérica cuenta 2015
- L'Art d'aimer à Marseille
- Là, où vont mourir les fleuves
- La perfection des cimetières
- Fausse lumière
- Le livre de la désobéissance Disponible le 12 mars
- L’auto
- Les Orages
- Histoires argentines
- DES VIES EXEMPLAIRES ET AUTRES HISTOIRES
Comme c’est souvent le cas de certains romans noirs latino-américains, Seul le prix du sang restitue le malaise, l’écœurement, l’horreur face à une société arrogante et violente, mais il va bien plus loin que cela ; sans se perdre dans la présentation efficace d’un argument ni dans la description des personnages, il propose une réflexion sur la vengeance et sur la manière avec laquelle cette vengeance finit par s’éteindre elle-même et va détruire celui qui s’y est engagé ; alors comme dans la nouvelle Emma Sunz de Borges, c’est en s’éloignant que Samuel Sotomayor, le personnage du roman, trouve la délivrance ; mais lui s’en ira vers le nord, ce nord perdu de la Colombie, où les rafales de vent font se confondre le désert et la mer.
Ce roman a confirmé que Mario Mendoza était l’écrivain de sa génération le plus critique avec l’histoire récente de son pays et bien sûr le plus dérangeant pour certains milieux de la société colombienne ; circonstance que Mario, dès sa déjà lointaine jeunesse, a toujours assumé comme un témoin gênant qui pose son doigt sur la plaie et qui lui a valu de connaître de sérieux ennuis. Dans un tel contexte, je ne sais s’il existe de plus digne destin pour un écrivain.
(Ouvrage traduit avec l'aide du Centre National du Livre.)