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Dans le cas d’Oldsmobile 62, j’aimerais faire part d’un détail à propos de son style car il renforce l’harmonie du livre au-delà de ses variantes et de ses nuances. Nous pourrions appeler le procédé qu’utilise Ana Basualdo dans sa prose, de la comparaison narrative. Le narrateur cherche une analogie qui lui permettra de transmettre l’émotion et la trouve dans un récit microscopique, autonome, étranger à l’intrigue.
« Mais le fils d’Agustín brise cette paix comme la chute d’un avion en flammes sur un lac gelé. »
Je souligne ce seul exemple et laisse les lecteurs intéressés partir à la recherche d’autres magies qu’ils découvriront dans ce livre faste et somptueux.
Ricardo Piglia
