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- DES VIES EXEMPLAIRES ET AUTRES HISTOIRES
- ÉCUME et autres histoires
- 8.8 - La peur dans le miroir
- Saint-Office de la mémoire
- Seul le prix du sang
- Le livre de la désobéissance
- L’auto
- Histoires argentines
- Les Orages
- La perfection des cimetières
- L'Art d'aimer à Marseille
- L'Amérique centrale raconte 2015 - Centroamérica cuenta 2015
- L'Amérique centrale raconte 2014 - Centroamérica cuenta 2014
- Passionné et condamné - La pasión y la condemna
- Là, où vont mourir les fleuves
- If Marsella...
- If Marseille...
- Dernier voyage à l'université/Último viaje a la universidad
- Conférence sur la pluie - Conferencia sobre la lluvia
- Pichis
- Le roman du corps
- Séisme(s)
- À l'orée des ténèbres
- Tinísma - Une vie de Tina Modotti
- Bosque
- L'Amérique Centrale raconte 2016 - Centroamérica cuenta 2016
- Sacrifices au temps de Pâques
- L'Amérique Centrale raconte 2017 - Centroamérica cuenta 2017
- Ne pas toucher la queue du dragon
- Le linceul du vieux monde
- L'Amérique Centrale raconte 2018 - Centroamérica cuenta 2018
- Irapuato mon amour
- Histoires d'Uruguay
- La longue nuit de Francisco Sanctis
- Des animaux très sensibles - Trucha panza arriba
- Pourquoi j'ai enlevé Charlotte Rampling
- Les anges jouent des maracas
- Le Père et autres histoires
- Le ministre doit être exécuté
- Los albañiles
- Iode
- Saint Remède
- Almagro dans ses brumes
- Harraga
- Boléro noir à Santa Clara
Harraga, « ceux qui brûlent », c’est le mot qui désigne au Maroc, ceux qui mettent le feu à leurs papiers avant d’entreprendre le grand voyage. Khaled, un jeune garçon de café du Café de Paris à Tanger, rêve à des terres plus heureuses.
Il part à leur recherche, guidé par un ami établi à Grenade, et son périple l’amène à naviguer dans des courants d’eaux troubles qu’il ne pourra jamais remonter.
Entre allers et retours d’une rive à l’autre, trafic de drogues et d’être humains, le talent d’un écrivain se révèle en même temps que la radiographie implacable des réseaux de la corruption et des mafias dans les deux pays du Détroit de Gibraltar.
Ecrit pour donner une vision de l’émigrant, le roman veut montrer le visage humain de tous ceux qui prennent leur terrible décision individuelle face à l’indifférence globalisée et intéressée du discours officiel. Mais il y a aussi dans ce livre une étude de mœurs subtile et réaliste qui présente la situation des femmes dans la société marocaine avec l’évocation des mouvements qu’elles amorcent pour tenir leur rôle dans la société.
La structure choisie est celle du roman noir avec une liberté de composition qui le place hors de toute convention.
Retrouvez une critique de ce livre sur le site d'Africultures :
Voici un roman qui plonge dans l'actualité brûlante de l'espace méditerranéen. Car en effet la lunette braquée sur le trajet Tanger-Algésiras, fonctionne comme un sondage valable pour toute la côte africaine jusqu'en Égypte [lire la suite ...]