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- Seul le prix du sang
- Le livre de la désobéissance
- L’auto
- Histoires argentines
- Les Orages
- La perfection des cimetières
- L'Art d'aimer à Marseille
- L'Amérique centrale raconte 2015 - Centroamérica cuenta 2015
- L'Amérique centrale raconte 2014 - Centroamérica cuenta 2014
- Passionné et condamné - La pasión y la condemna
- Là, où vont mourir les fleuves
- If Marsella...
- If Marseille...
- Dernier voyage à l'université/Último viaje a la universidad
- Conférence sur la pluie - Conferencia sobre la lluvia
- Pichis
- Le roman du corps
- Séisme(s)
- À l'orée des ténèbres
- Tinísma - Une vie de Tina Modotti
- Bosque
- L'Amérique Centrale raconte 2016 - Centroamérica cuenta 2016
- Sacrifices au temps de Pâques
- L'Amérique Centrale raconte 2017 - Centroamérica cuenta 2017
- Ne pas toucher la queue du dragon
- Le linceul du vieux monde
- L'Amérique Centrale raconte 2018 - Centroamérica cuenta 2018
- Irapuato mon amour
- Histoires d'Uruguay
- La longue nuit de Francisco Sanctis
- Des animaux très sensibles - Trucha panza arriba
- Pourquoi j'ai enlevé Charlotte Rampling
- Les anges jouent des maracas
- Le Père et autres histoires
- Le ministre doit être exécuté
- Los albañiles
- Iode
- Saint Remède
- Almagro dans ses brumes
- Harraga
- Boléro noir à Santa Clara
Les anges jouent des maracas est un roman qui associe dans une écriture précise et fascinante, les éléments de la fiction historique avec le style narratif du roman policier. L’auteur, Angel Tomás G. Ramos, joue avec une grande maîtrise sur les différents registres de ces deux genres pour montrer la triste et sombre réalité de la Havane à la fin de l’époque coloniale.
L’histoire se déroule au cours du mois de janvier 1887, au moment où la grande Sarah Bernhardt donne plusieurs représentations devant le public havanais après une tournée triomphale dans tous les pays d’Amérique Latine. En même temps, le célèbre torero espagnol Luis Mazzantini vient combattre six toros en solitaire.
Ces deux évènements qui ponctuent la vie sociale de la capitale, accompagnent l’intrigue où, crimes terribles et sombres intrigues défilent dans un récit où l’humour, la verve et l’excès ne sont jamais outranciers grâce à un récit rigoureux, fin et inspiré. La libre description de la réalité historique est soutenue par une construction littéraire qui livre une fiction à partir de faits, de personnages et d’évènements réels.
Digne de la meilleure littérature latino-américaine et caribéenne, le livre fait aussi un tableau de la situation politique de l’île au cours de ces moments qui seront décisifs pour son histoire.
En offrant une vision nouvelle et inédite sur la période coloniale à La Havane, ce roman donne quelques clefs historiques et permet au lecteur de découvrir certains aspects de la situation cubaine d’aujourd’hui.
Retrouvez une critique de ce livre sur le blog des deux arts