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« Quelque chose est sur le point de s’effondrer, d’être consumé par le feu, emporté par l’inondation. Amours décadents, pères terribles, mères manipulatrices, rongeurs respirant dans l’ombre et voisins qui mènent leur vie de l’autre côté des murs ; un groupe de gamins avec un 32, un idiot de chaque côté de sa mère, des membres amputés douloureux, des travestis avec un petit chien, des artistes de la faim et des portrait des femmes endormies.
L’eau emporte tout. L’eau qui court entre les deux pays, qui tombe sur les rues de Sao Paulo et celles de Montevideo, qui nettoie et dévaste tout. Les personnages de Gonzalo Baz continuent à tourner dans la tête du lecteur, dès qu’il a refermé son livre. Il leur arrive d’écouter une samba, de fumer machinalement ou d’entendre un vague et très lointain grondement qui retentit dans la nuit. »
(De la préface de Horacio Cavallo)
